Il sera bientôt temps de préparer les relevés d’impôts de fin d’année et il faut savoir que le repas fourni à un employé est un avantage imposable autant au fédéral qu’au provincial, sauf si l’employé a payé directement à l’employeur le coût de son repas.
Le coût d’un repas doit être raisonnable, c’est-à-dire représenter une valeur proche de la réalité. On doit donc inclure dans notre calcul le coût des aliments, de la préparation et du service.
Quelle est la méthode simple pour établir le coût d’un repas ?
- Le coût des denrées (qu’on retrouve dans les états financiers) ;
- Le salaire de la cuisinière ;
- Divisé par le nombre de jours d’opérations (365 jours) ;
- Divisé par le nombre de repas servis par jour.
Exemple fictif:
- Coût des denrées pour l’année : 19 057$
- Salaire de la cuisinière : (35 hres/semaine X 52 semaines X 15$/heure + vacances, RRQ, CSST, FSS, part de l’employeur en assurance groupe, etc.) = 33 033$
- Total : 52 090$
- Divisé par 365 jours : 142.71$
- Divisé par 48 (40 résidents et 8 employés) = 2,97$
Le coût d’un repas est donc de 2,97$ par repas servi.
Une bonne pratique consiste à vérifier annuellement ce calcul puisque les prix, les salaires, etc. peuvent changer d’une année à l’autre.
Si vous préférez recevoir le paiement du repas plutôt que de considérer ce repas comme un avantage imposable, sachez que vous augmentez la charge de travail en devant percevoir ce montant pour chaque repas servi à l’employé. Cependant, le total de ces paiements constitue un revenu pour votre RI, ce qui fait baisser en réalité les coûts reliés à l’alimentation.
Pour l’employé, la méthode de l’avantage imposable est moins dispendieuse que celle qui consiste à payer directement le coût réel. Si, par exemple, on charge 3.00$ payés directement, l’impact réel sur le rapport d’impôts est d’environ 1$ (selon les données recueillies auprès d’organismes semblables aux RI)
Même si nous ne discutons pas ici d’un sujet très passionnant, il est important de faire les choses de la bonne manière pour vous mettre à l’abri des risques rattachés au fait de ne pas respecter vos obligations fiscales.
Et sur cette chronique éminemment technique et sérieuse, permettez-moi de vous soumettre mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. En vous souhaitant que vos résidents se portent bien, que vos employés puissent profiter d’un peu de bon temps et que vous ayez du plaisir ! Une notion presque oubliée au cours de la dernière année.
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Si vous souhaitez approfondir ce sujet, n’hésitez pas à contacter:
Marie-Andrée Lambert |malambert@centredeservices.com |438-988-4492
