L’ARIHQ mène un sondage hebdomadaire auprès des propriétaires et des gestionnaires afin de mieux comprendre les impacts de la pandémie sur le travail des ressources intermédiaires. L’objectif est également de pouvoir en informer le gouvernement et proposer des mesures pertinentes pour aider les membres à passer au travers.

Après 4 semaines, nous constatons que la situation tend à se stabiliser à travers les semaines, sans pour autant s’améliorer. Les résultats du sondage ne varient que très peu par rapport à la semaine précédente.

Voici les faits saillants du sondage :

 

Coûts et pénurie de main-d’œuvre

La crise de la COVID-19 coûte de plus en plus cher aux ressources intermédiaires.

  • Après un mois de crise, environ 75% des répondants affirment avoir dû assumer des coûts de moins de 10 000$.
  • Le tiers des répondants affirme que les coûts des conséquences de la pandémie sont entre 5 000 $ et 10 000 $, une proportion qui a doublé depuis le début de la crise.
  • 20,9 % affirment quant à eux devoir débourser plus de 10 000 $.

 

Les coûts supplémentaires sont principalement liés au matériel (72 %) et au temps supplémentaire (70 %), une situation relativement stable depuis le début de la crise.

68 % des répondants font face à un enjeu de pénurie de main-d’œuvre.

71 % des répondants ont des employés qui ont manqué des quarts de travail à cause de la pandémie.

 

Matériel

Les répondants manquent ou manqueront prochainement de masques N95, de masques chirurgicaux et de jaquettes jetables :

 34 % des répondants disent manquer de matériel actuellement dans les zones chaudes

  • Alors que 29 % affirment qu’ils en manqueront dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

32 % des répondants disent manquer de matériel actuellement dans les zones régulières

  • Alors que 43 % affirment qu’ils en manqueront dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

 

Autres enjeux

22 % des répondants ont des problèmes pour s’approvisionner à l’épicerie.

48 % ont des problèmes avec des résidents qui ne respectent pas les consignes de la santé publique.

  • Ce sont les clientèles avec des problèmes de santé mentale ainsi que ceux en perte d’autonomie qui respectent le moins les consignes

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