La Résidence Labelle est un très bon exemple de ressource intermédiaire arborant une essence familiale. Ce milieu de vie a ouvert ses portes il y a une quinzaine d’années et c’est en 2018 que madame Isabelle Jomphe en est devenue la propriétaire. Cette femme de cœur s’est lancée dans ce projet à pieds joints et met, jour après jour, son expertise de travailleuse sociale au profit de ses résidents. Composée d’une forte équipe de huit intervenants, la Résidence Labelle héberge un total de 9 usagers atteints de déficience intellectuelle, dont la quasi-totalité est aînée et en perte d’autonomie.

La zoothérapie au bien-être des résidents 

Initialement, la zoothérapie a été intégrée au sein de la Résidence Labelle afin de combler un besoin affectif spécifique à une nouvelle usagère. Ayant pu observer les bienfaits qui découlent de ce service personnalisé, celui-ci est désormais offert à l’ensemble des résidents. Cela fait maintenant plus de deux ans que la zoothérapie fait partie intégrante de la routine hebdomadaire des usagers et tous se réjouissent des petites et grandes victoires que ce service leur apporte.

En effet, la thérapie animale est une approche réputée pour l’amélioration du bien-être des personnes atteintes de troubles cognitifs, physiques ou autres. Le fait de jouer, de caresser ou de simplement être en la compagnie de l’animal peut contribuer à réduire le niveau de stress du patient et même l’aider à faire davantage confiance aux autres.

Une famille engagée

Une majorité des usagers de la Résidence Labelle n’ont malheureusement pas de famille immédiate. C’est par le biais de différentes initiatives que madame Jomphe et les intervenants tentent de leur apporter cet aspect manquant. Cela passe entre autres par la grande implication des parents de la propriétaire. Ils viennent régulièrement visiter les résidents, aident au besoin à la préparation des repas et, à leur façon, contribuent à produire une ambiance conviviale et de gaieté. Son père joue de l’accordéon pour les résidents à différentes occasions spéciales, telles qu’au temps des fêtes ou comme tout récemment, afin commémorer le décès de l’une des résidentes.

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