Existe-t-il dans votre milieu de travail des personnes « différentes »?

Que cette différence soit due à leur âge, à la couleur de leurs cheveux, à leur origine, à leur langue maternelle, à leur orientation sexuelle ou à leur culture, on ne peut plus dire que nos milieux de travail sont si homogènes que ça… et on entend très peu parler de façons de gérer ces milieux diversifiés.

Cette réalité mérite un peu de réflexion. On ne peut se contenter d’essayer de traiter tout le monde de la même façon.

De très nombreuses publications s’intéressent à ce phénomène et la première chose à faire est, possiblement, de se documenter à partir de l’expérience des autres.

On réalisera ainsi que certaines « différences » ne sont pas vraiment des « différences » dans le monde du travail.

Par exemple, les études effectuées tendent à démontrer que l’âge n’est pas vraiment une « différence » quand vient le temps d’accomplir une tâche. Le fait d’être un homme ou une femme non plus.

Deuxièmement, il faudra peut-être aborder la question avec les personnes « différentes ». Tenter de connaître leurs attentes, leurs besoins, leur culture.

Cette connaissance ne peut provenir que d’une discussion franche et ouverte. Aborder cette question n’est pas aussi difficile qu’on pourrait le croire quand on indique clairement à notre interlocuteur qu’on veut savoir, qu’on veut comprendre.

Troisièmement, après avoir appris et compris, il faudra recueillir les suggestions ou les propositions que ces personnes peuvent avoir à nous faire.

Un exemple? Plusieurs employées d’une RI proviennent de pays étrangers et veulent retourner dans leur famille au moment des vacances. Pour ce faire, elles ont besoin d’une période plus longue que les deux ou trois semaines auxquelles elles ont droit. Peuvent-elles proposer une façon de traiter les demandes de vacances prolongées qui permettrait à la ressource de bien fonctionner malgré tout?

Enfin, il est nécessaire d’examiner sérieusement l’ensemble des adaptations que votre organisation peut se permettre de mettre en place pour que vos employés « différents » se sentent accueillis, respectés et qu’ils travaillent dans un climat plus serein.

Les syndicats se doivent eux aussi de regarder autrement certains « droits » de leurs membres, entre autre la sacro-sainte ancienneté. Les employées syndiquées moins anciennes n’ont-elles jamais le droit de prendre de plus longues vacances pour aller dans leur famille à l’étranger parce qu’elles n’ont pas assez d’ancienneté?

Toutes les organisations, toutes les entreprises, tous les milieux se doivent de trouver des façons de bien vivre avec les différences qu’on retrouve chez les personnes qui font partie de nos univers… et ça commence chacune dans notre propre milieu.

 

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