Dans notre quotidien, nous sommes appelés à constamment gérer les risques de notre environnement : que ce soit par l’entretien de notre voiture pour éviter des accidents ou de notre maison pour éviter des dégâts; que ce soit grâce à des systèmes d’alarme, des antivirus ou même de notre main pour cacher notre mot de passe au guichet.

Il est évident qu’opérer une ressource intermédiaire contient son lot de risques, certains que vous pouvez éliminer, d’autres atténuer et finalement d’autres qui sont malheureusement difficiles à prévenir. Après tout, c’est pour cela que l’assurance existe !

Par exemple, on ne peut qu’être impuissant aux dommages causés par la foudre ou par une tempête de vent. Par contre, dans bien des situations, les dommages auraient pu être évités ou limités.

Bien que vous soyez très souvent couvert par votre assurance lors de ces divers événements, leur impact n’est pas négligeable pour votre résidence (coût de la franchise ou de la prime qui pourrait se détériorer, le temps investi dans la gestion de la réclamation et l’impact sur vos activités et le bien-être de vos résidents, etc.).

De plus, bien que la majorité des assureurs, des services d’incendie et des établissements effectuent des visites de prévention afin d’identifier les lacunes de vos résidences et vous émettre des recommandations pour les rectifier, vous ne pouvez vous reposer entièrement sur eux et vous demeurez la personne qui connaît le mieux votre ressource.

La première étape, dans la gestion de risques, est de dresser la liste des divers risques potentiels qui existent dans votre résidence. En voici quelques exemples :

  • Incendie
    • Systèmes électriques, systèmes de chauffage, service de buanderie, appareils de cuisson, contrôle des fumeurs…
  • Dégâts d’eau
    • Inspection et entretien régulier de la toiture et des systèmes de drainage, programme de vérification et déneigement du toit, inspection et entretien régulier de la plomberie et du réseau d’évacuation des eaux pluviales, présence de clapets anti-refoulement et entretien, pompes de puisards (système de détection et d’alarme de niveau d’eau)…
  • Abus des employés envers les résidents
  • Chute des résidents et des visiteurs
  • Errance des résidents
  • Maladies transmissibles
  • Erreurs de médications
  • Vol ou fraude
  • Attaque cybernétique
  • Intoxication alimentaire
  • etc…

Une fois cette liste établie, la deuxième étape est d’évaluer l’impact (financier, humain…) de ces risques et la probabilité qu’ils se concrétisent (faible, moyenne, forte) afin d’établir un ordre de priorité d’intervention.

La troisième étape est d’identifier les mesures pour éviter ou prévenir au maximum leur survenance. Le coût de ces mesures peut alors être comparé à l’impact que ces risques peuvent engendrer.

Il est primordial de monter un plan d’action avec un échéancier, pour s’assurer de la réalisation, mais surtout du suivi de la mise en place de ces mesures. Trop souvent, un bon plan demeure uniquement un bon plan faute de suivis serrés. Il faut, par la suite, également s’assurer de régulièrement le mettre à jour afin d’inclure de nouveaux risques et de nouvelles mesures selon l’évolution de votre environnement.

Malheureusement, comme il est impossible d’éliminer tous les risques, la dernière étape sera d’établir un plan de poursuite des activités advenant qu’un des risques identifiés ou non se concrétise.
Ce sera le sujet de notre prochaine chronique dans 3 mois.

Entre-temps, je vous invite à communiquer avec votre courtier afin de discuter avec lui des risques identifiés et de valider si vos couvertures d’assurances vous permettent de transférer ce risque à votre assureur.

Steve Vaillancourt-Poulin, M.Sc.
Équipe Développement des affaires
Courtier en assurance de dommages

PARTAGER CET ARTICLE!