L’année 2024 est celle des 40 ans du Centre L’Entre-Toit! À cette occasion, Véronique Lejour – directrice générale, nous parle de ces milieux d’hébergement dans lesquels elle exerce son métier depuis près de 18 ans.

Cet organisme à but non lucratif chapeaute divers services, dont quatre ressources intermédiaires qui comptabilisent aujourd’hui 90 usagers. À la différence d’autres ressources intermédiaires, celles de L’Entre-Toit hébergent des personnes temporairement et de façon transitoire. En effet, ces RI en psychiatrie légale et toxicomanie active sont des milieux de vie de personnes ayant à la fois des troubles en santé mentale et des démêlés avec la justice et/ou toxicomanie.

Point de service Saint-Jacques

Point de service Agnès

Point de service Saint-Jérôme

Point de service Léger

Entrer à L’Entre-Toit c’est, généralement, en ressortir plus stable et réinséré socialement et professionnellement, dans certains cas. Du moins, c’est ce que s’efforce de réaliser chaque résident avec l’aide d’une équipe de professionnels compétents et experts dans leur domaine. Être une ressource intermédiaire en psychiatrie légale nécessite de recruter des employés spécialisés capables de gérer le risque que cette clientèle complexe représente au quotidien, tout en prenant soin de maintenir un cadre familial et chaleureux.

Au sein des RI du Centre L’Entre-Toit, les personnes hébergées ont des modalités légales à respecter en fonction de leur situation. Cela requiert donc une grande capacité d’adaptation du personnel.

Malgré des conditions particulières dans ce type de ressources intermédiaires, Véronique nous explique que les actions mises en place visent à offrir aux usagers un cadre de vie aussi équilibré et agréable que possible, avec diverses activités et ateliers. Chaque personne hébergée au Centre L’Entre-Toit travaille sur son autonomie au quotidien. Lorsque cet apprentissage est un succès et que le départ de la RI est positif, l’évènement est souligné et célébré avec le personnel et tous les autres usagers. Par ailleurs, il est fréquent qu’après avoir quitté la RI, l’ancien résident continue de donner de ses nouvelles ou de revenir visiter son ancien milieu de vie, dont il a gardé un bon souvenir.

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