Toute plainte qui vous est déposée mérite d’être considérée. Que ce soit la famille d’un résident, un(e) employé(e) ou n’importe quelle autre personne. Vous devez faire quelque chose!
Quoi? Il est trop tôt pour en décider au moment où l’on reçoit la plainte. Qui nous dit que ce qui est rapporté est vrai? Qui nous dit que la version de la personne qui se plaint est la bonne?
Pour le savoir, il faut faire une enquête.
Un bien grand mot? Non. Une recherche des FAITS.
On ne veut pas connaître l’opinion des gens, on veut savoir ce qui s’est passé.
Pour faire une bonne enquête, il est essentiel d’être objectif. Il faut arriver sans préjugés, sans opinion toute faite. Il faut questionner et éviter de répondre à la place de la personne interrogée. Il faut laisser la personne s’exprimer, oui, mais sur les FAITS.
Les gestionnaires qui travaillent constamment à proximité des employés ont parfois de la difficulté à « oublier » qu’ils connaissent le plaignant ou la personne visée par la plainte. Ils ont aussi parfois du mal à « oublier » le « dossier » du plaignant ou de la personne visée par la plainte.
Un truc? Confier l’enquête à une personne qui ne connaît pas les gens impliqués et qui a l’habitude de mener ce type d’enquête.
Un autre truc? Prendre des notes des réponses reçues du plaignant ou de la personne visée par la plainte, les mettre au propre et les remettre à la personne interrogée pour que celle-ci confirme que ce sont bien les propos qu’elle a tenus. Lui faire signer son accord avec les notes qui lui sont soumises est aussi une bonne idée. Personne ne pourra prétendre par la suite que ce n’est pas ce qu’elle a dit…
Faire une enquête ne permet qu’une seule chose : savoir si les FAITS recueillis permettent de conclure que le ou la plaignant(e) a eu raison de se plaindre… si sa plainte est recevable. Nous verrons dans un prochain article la suite à donner à l’enquête.
Si vous souhaitez approfondir ce sujet, n’hésitez pas à contacter Marie-Andrée Lambert
malambert@centredeservices.com
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Bonjour Marie René je sais que mon histoire est une parmi tant d autre, on c est déjà parlé au sujet d une de mes employée qui ce trouve être ma soeur.. je ne veux pas la congédier mais j aimerais qu elle cesse ses comportements de contrôlant envers sa consoeur de travail. Je cherche une personne neutre pour régler les conflits qu elle cause.
Bonjour Madame Duquette,
Vous pouvez écrire directement à Marie-Andrée Lambert du Centre de services aux gestionnaires à cette adresse courriel : malambert@centredeservices.com pour lui parler de votre situation.
Cordialement.
Sara Belaid