Comme gestionnaire, vous avez à prendre toute la journée des décisions, petites et grandes. C’est là que, bien souvent, se déroule le dur combat entre la décision rationnelle et l’attachement sentimental.

Déterminer l’orientation d’une démarche, recruter du personnel, répartir les responsabilités, réagir aux changements ou aux crises… Ce ne sont là que quelques exemples de situation où il est difficile de rester complètement objectif dans la prise d’une décision pour une organisation à laquelle vous êtes émotionnellement attaché(e).

Si vous travaillez avec une petite équipe, si vous connaissez personnellement les gens qui travaillent avec vous, si vous voulez préserver un bon climat de travail, il devient encore plus « délicat » de prendre une décision lorsque vous savez à l’avance que cela va déplaire…

Dans votre organisation, vos relations personnelles ne doivent pas dominer votre prise de décision. Oui, vous pouvez souhaiter rester en bons termes avec tout le monde qui vous entoure mais il arrive des moments où il devient nécessaire de prendre une décision douloureuse.

Un collaborateur avec lequel vous vous entendez très bien et qui est devenu un ami ne répond pas à vos attentes en matière de qualité (ou quantité) du travail? Ne faites pas traîner la situation, elle ne s’améliorera pas toute seule.

Parfois, une bonne réflexion sur les raisons qui vous amènent à prendre une décision X, si vous faites un bilan entre les avantages et les inconvénients d’une telle décision, vous dirigera vers une décision rationnelle… qui risque de déplaire, peut-être, mais qui correspond à ce que vous DEVEZ faire pour assurer l’atteinte de vos objectifs.

Méfiez-vous de votre humeur! Si vous vous sentez fatigué(e), pessimiste ou même un peu « écoeuré(e) », vous aurez tendance à pencher pour une solution plus facile. Au contraire, si vous êtes plein(e) d’énergie, optimiste, entreprenant(e), vous pouvez prendre une décision qui vous apportera en réalité moins que les bénéfices auxquels vous vous attendiez.

Au moment de décider, prenez conscience de ce que vous ressentez et de l’influence de votre humeur sur votre décision.

  • Repassez les raisons pour lesquelles vous avez pensé utiliser tel ou tel moyen.
  • Revoyez les explications que vous donnerez si on questionne votre décision, ou si on la conteste.
  • Essayez d’inclure, dans vos explications, des raisons objectives, rationnelles, chiffrées… faute de quoi, vous êtes sur le point de mettre en place une décision qui est peut-être en grande partie émotive.

Les personnes à qui vous communiquerez votre décision ne comprendront peut-être pas du premier coup pourquoi vous avez pris une telle décision. Il vous faudra alors revoir vos communications parce que si, dans une petite structure, les gens ne comprennent pas ce que vous décidez, ils auront tendance à mettre en doute, résister ou combattre votre décision.

Tout ceci ne veut pas dire qu’on doit exclure toute émotion du processus de décision. N’avoir que de décisions rationnelles ou chiffrées ferait de vous un robot. L’important, c’est de bien discerner quand vos émotions gouvernent vos décisions ou neutralisent les aspects rationnels.

Écouter vos émotions, c’est bien, les garder sous contrôle, c’est mieux!

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Nous pouvons poursuivre sur ce sujet si vous le désirez, il vous suffit de contacter Marie-Andrée Lambert – Spécialiste, gestion des ressources humaines et relations de travail:

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